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Les secrets de famille reposent sur deux ressorts : l'interdit et la peur. Les plus courants concernent les origines, la mort, la maladie, la sexualité, l'ordre moral et les démêlés judiciaires. À chaque époque et à chaque famille, ses mœurs. Heureusement, certains secrets n'en sont plus : les honteuses filles-mères sont désormais des familles monoparentales acceptées, et les enfants adultérins ne sont plus traités de "bâtards" ! A contrario, d'autres secrets, lourds de conséquences, traversent les âges : un enfant mort-né, une identité usurpée, ou l'inceste.

Comment gérer un secret de famille ?

Signe distinctif du secret familial : sa longévité ! La première génération qui détient le secret a trop honte pour l'avouer. La deuxième devine l'innommable, mais n'ose pas lever le tabou. Quant à la troisième, elle en porte les stigmates par des comportements inappropriés, souvent toxiques.

Si les non-dits s'avèrent pesants pour tous, révéler un secret peut faire exploser le noyau familial. On s'en tient alors à l'équilibre instable d'une "faute" ni avouée ni pardonnée. Un jour, pourtant, l'insoutenable vérité devra éclater et finir par soulager.

Un exemple concret :

La semaine passée, un entretien a tout particulièrement retenu mon attention par sa complexité. J’avais rendez-vous avec un couple pour une séance de Biorésonance. Ils avaient tous deux divorcés d’un premier mariage et envisageaient de se marier dans les prochaines semaines. L’analyse NLS (Metatron) du futur époux a mis en évidence une problématique transgénérationnelle (appelé également secret de famille) dont voici les grandes lignes (tout en préservant l’anonymat).

Notre homme souffre d’usurpation de bonheur (et cela depuis sa naissance). De quoi s’agit-il ? Dans les semaines qui ont suivi sa conception, les parents fiers de cette future descendance avait décidé de révéler l’heureuse évènement à la famille proche. C’est tout naturellement, qu’ils ont à l’époque pris contact avec leurs parents pour l’annonciation (d’une future naissance). Malheureusement le décès de la grand-mère (du futur bébé) a totalement stoppé presque instantanément la joie des futurs parents… L’annonciation heureuse a été totalement balayé par cette mort inattendue. Et c’est ce décès qui a été la point de départ d’usurpations successives (volontaires ou involontaires) dans la vie de mon patient (Avant même de naitre, la mort lui avait déjà volé la vedette…)

La vie de mon patient venait d’être marqué au fer rouge, celui de l’usurpation ! Usurpation de paternité, usurpation d’argent, usurpation de statut social, et surtout, usurpation de bonheur jusqu’à ce jour !

Comment en est en arrivé là ? Pour comprendre nous devons remonter dans le temps sur les deux générations précédentes, c’est-à-dire celle des parents et grands-parents. La Biorésonance qui est un formidable « enquêteur » révèle une problématique transgénérationnelle. En effet, sur deux générations, on retrouve la trace d’une usurpation patrimoniale ou une répartition inégale de l’héritage (chaque enfant n’a pas reçu une part égale…). C’est l’acte fondateur de ce secret de famille, l’injustice d’un héritage qui est devenu la spoliation ou l’usurpation du bien le plus précieux : le bonheur (sur la troisième génération) !

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